Le Ghana met de l’ordre dans le chaos des motos-taxis.
- Anass Rejouan
- 8 sept.
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Au Ghana, les célèbres « Okada » font partie du quotidien, surtout dans les zones urbaines où les transports publics peinent à suivre. Mais cette solution de mobilité rapide a aussi ses revers : accidents fréquents, pratiques anarchiques et un secteur entièrement informel.
Conscient de l’ampleur du phénomène, le gouvernement ghanéen a décidé de franchir un cap. Une réforme du Code de la route est en cours pour intégrer officiellement les motos-taxis et tricycles dans le transport commercial. Désormais, seuls les conducteurs titulaires d’un permis commercial et ayant suivi une formation obligatoire pourront exercer.
L’âge minimum pour rouler professionnellement, initialement fixé à 25 ans, pourrait être abaissé à 21 ans afin de favoriser l’emploi des jeunes. Par ailleurs, les opérateurs devront adhérer à des unions ou coopératives agréées, avec des sanctions prévues en cas de manquement.
Cette régulation vise à améliorer la sécurité, formaliser une activité jusqu’ici marginale et offrir de nouvelles perspectives économiques. Une démarche qui pourrait faire école dans d’autres pays africains confrontés à la même explosion des motos-taxis.



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