Douala–N’Djamena : quand la logistique devient un levier de souveraineté économique.
- Anass Rejouan
- 4 mai
- 1 min de lecture
Dans un climat où la souveraineté logistique devient un enjeu stratégique, le Tchad et le Cameroun ont franchi un pas décisif. Le 28 avril 2025, le Conseil des Chargeurs du Tchad (COC-Tchad) et le Port Autonome de Douala (PAD) ont paraphé un accord qui va bien au-delà de la simple circulation de marchandises.
Il s’agit d’un pacte pour redonner de la fluidité à un corridor vital, celui reliant Douala à N’Djamena. Un corridor où chaque ralentissement logistique coûte cher à l’économie tchadienne, enclavée et dépendante du port camerounais. À travers ce protocole, les deux partenaires s’engagent à revoir les pratiques douanières, sécuriser les chaînes de transport et doter le transit de nouveaux outils modernes.
Ce n’est pas un simple accord administratif, mais une vision partagée : celle d’un commerce régional plus intégré, plus rapide, plus compétitif. Zones logistiques dédiées, professionnalisation des chargeurs, digitalisation des procédures… tout est mis sur la table.
L’ambition affichée est claire : faire de la logistique un moteur de développement, et non un frein.



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